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Biodiversité dans l’Anthropocène : Dynamique, Fonction et Gestion | EE33

Séparés par des virgules

Projets

RAE est un projet de recherche-action qui est au cœur de la problématique de la gestion des espèces exotiques envahissantes. Les rongeurs aquatiques envahissants (RAE), comme le ragondin et le rat musqué, provoquent d'importants dommages économiques en France et altèrent fortement la santé des écosystèmes (zones humides), les ouvrages hydrauliques et voies d’eau et transmettent des maladies infectieuses. Face à une colonisation massive sur le territoire français qui rend leur éradication irréalisable, un programme de contrôle permanent animé par la FDGDON 49 avec des syndicats de bassins versants et collectivités territoriales a été mis en place pour tenter de réduire l’impact des RAE. L’objectif de ce projet est d’accompagner les acteurs du territoire dans la mise en place d’indicateurs d’évolution des captures et des impacts des RAE sur les socio-écosystèmes afin d’orienter les stratégies de gestion définies par les enjeux socio-économiques et écologiques du territoire.
Contact : olivier.pays @ univ-angers.fr

Ragondin (Maine-et-Loire)

XENOGREEN est un projet qui s’inscrit dans l’étude des impacts d’une espèce envahissante sur les écosystèmes. L’introduction d’espèces exotiques envahissantes (EEE) contribue à la dégradation de la plupart des écosystèmes terrestres et aquatiques. Les pertes de biodiversité dues aux invasions biologiques sont notamment provoquées par la compétition interspécifique pour l’espace et les ressources, où les espèces envahissantes dominent la compétition et excluent les espèces natives. C’est notamment le cas du xénope lisse, amphibien invasif dans l’ouest de la France, qui altèrerait les communautés d’amphibiens autochtones. L’objectif du projet est d’explorer et d’expliquer les mécanismes qui caractérisent la dynamique d’invasion de xénope lisse et d’analyser les effets en cascade dans l’écosystème.
Contact : alain.pagano @ univ-angers.fr

Xénope lisse (Maine-et-Loire)

VITAL CONNECT est un projet qui étudie la connectivité des paysages à l’échelle du domaine vital des espèces de vertébrés. Il propose le développement d’un cadre de modélisation de la connectivité à destination des gestionnaires de l’espace et des chercheurs qui soit généralisable à différents milieux et espèces et basé sur des données. Appliquer à la ville d’Angers, il permet de créer des cartes de connectivité pour mieux penser l’aménagement de la ville et favoriser la cohabitation entre les hommes et la nature. Appliqué aux espèces d’amphibiens habitant les mares des paysages agricoles autour d’Angers, il permet de comprendre les facteurs favorisant ou limitant l’expansion géographique d’une espèce invasive comme le xénope lisse.
Contact : anne.mimet @ univ-angers.fr

DIASPORE est un projet qui étudie la dispersion des graines par les herbivores sauvages et domestiques dans le paysage. Les ongulés sauvages sont des vecteurs généralistes pour la flore, puisqu’ils peuvent disperser quotidiennement les diaspores (graines et fruits) sur de longues distances par endo et épizoochorie. En Europe, l’explosion démographique des populations d’ongulés sauvages ces dernières décennies questionne sur leurs rôles dans le fonctionnement des écosystèmes. Si la dispersion zoochore par ces ongulés est une opportunité pour la flore locale de se maintenir dans un paysage modifié et fragmenté par les activités humaines, elle représente aussi une menace, quand elle favorise la dispersion des espèces exotiques envahissantes. Comme beaucoup d’ongulés sauvages vivent en groupe et que cette vie en groupe influence les capacités de déplacement des individus, l’efficacité de la dispersion zoochore devrait être influencée par ce mode de vie grégaire. Ce mécanisme, pourtant fondateur dans la dispersion zoochore, reste actuellement très peu étudié dans la littérature, et est au cœur des objectifs de ce projet.

Contact : olivier.pays @ univ-angers.fr

PERMEAB, développé dans le cadre de l’IRL REHABS basée Afrique du Sud, le projet vise à comprendre les réponses spatiales et temporelles des communautés de vertébrés (mammifères, ...) aux interfaces entre les zones protégées et les systèmes de production agricole qui les entourent. Ainsi le projet s’interroge sur la perméabilité et la fonctionnalité écologique des zones périphériques des aires protégées pour la communauté de grands mammifères sauvages. Par exemple, le projet tente de comprendre l’effet des types de productions agricoles et de l'usage des terres entourant les aires protégées sur i) le niveau de perméabilité de la zone périphérique des aires protégées à la faune sauvage, ii) la distribution des traits fonctionnels des espèces et leurs fonctions écologiques dans le paysage.
Contact : olivier.pays @ univ-angers.fr

Eléphant en lisère du parc national de Hwange (Zone Atelier Hwange, Zimbabwe)

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